Les Cougars du 16ème

La vie étincelle des mamans single du 16ème, désireuses comme tout le monde de se faire ken par de la racaille en gardant leur sac bandoulière L.V par mesure de sécurité

Les meufs 16ème ça existe à Paris, Lyon, Marseille, elles portent le même parfum bien trop épicé, les mêmes marques de dessous Chantelle, les mêmes colliers et la même tonte de schnek : « coquine hygiène » mais pas encore « chaudasse gonzo », je sais, la nuance est subtile.

L’avantage disons le est que leur référentiel est aussi mauvais en cunni qu’en levrette, puis il y a le confort. C’est quand même plus agréable de labourer Maman dans un 3 pièces à Neuilly, avec la porte du petit dernier conçu à 43 ans ouverte, vue sur ses posters spiderman pendant qu’elle gémit bourgeoisement, pour exulter toute cette rage d’hormones qu’elle contient habituellement dans son col roulé et ses bas opaques.

La bourgeoise jouit par de long râles, un peu comme un cerf en rut. Si en plus tu rajoutes les mots cochons dans son oreille elle décolle, un peu comme la grosse qui se sent légère après 45 minutes de zumba.

J’en ai essoré de la metoo de la babouze ‘non à la pilule’ de la semi obèse gainée au max pour faire une première impression qui dure.. c’est quand même autre chose de déjeuner avec Marie Angèle et son jus de goyave.

Moi & la vieille

Elle avait 35 ans quand j’ai lu son blog erotico femme moderne pour la première fois.

35 ans c’est la synthèse des espoirs encore vivants et la parenthèse hormonale pour celles qui commencent sérieusement à vouloir se ranger, adopter un doudou charmant et plus ou moins dans cet ordre : se caser, accoucher, prendre 10 kilos, arrêter le blog, éteindre les lumières du vice

15 ans plus tard.. tu te rends compte : 15 années flinguées entre la cuisine pour 3, les vacances discount, les nouvelles coupes de cheveux de vieille et une série de régimes juste avant le clash, la séparation, hélas cette fois ci pas d’adieu puisqu’il faudra bien ramener la progéniture à leur créateur un week end sur deux

La voilà repartie dans la quête du plaisir, ma vieille a toujours faim, toujours sans capote, dans le même esprit antivax, à quoi bon. Le déni quasi permanent devient presque amusant, elle se sent belle dès qu’un mec lui fourre son appendice au fond de la gorge et lui dit les 3 ou 4 mots qu’elle attend. C’est d’une tristesse accablante, voir la vie pencher vers ce précipice, voir ses courbes qui ont fondu, gommées par 15 années de malbouffe et de malbaise

Je suis désolé, de t’avoir promis des choses auxquelles moi même je ne croyais pas, de t’avoir convaincue, je hais ces moments d ‘euphorie après quelques verres où je raconte n’importe quoi, toujours plus, avec passion et sincérité alors que je sais depuis le début que ni ton cul ni tes joues molles ne me séduiront plus de 2 heures et que demain, je serais parti, je ne répondrais plus, je n’aurais rien à dire pour entretenir vos fameuses sacros-saintes « discussions’de couple. Vous ne comprendrez donc jamais: on ment, on vous ment du soir au matin, de 20 à 70 ans, on vous invente un lexicon complet pour vous flatter et vous rassurer… mais nous avons déja la bite et l’esprit fourrés ailleurs.

Näkt ist schön