Pour une ordure sentimentale de mon espèce, tomber nez à nez de manière impromptue sur Galadriel, la reine des Elfes, forcément ça marque.
Elle a de grande oreilles et de grandes dents, pour de vrai, ce petit charme inédit orné de deux grandes oreilles et qui sent le sexe à 10 mètres. Les femmes elfes, conçues pour le plaisir charnel ultime, ont toujours ce mignon défaut qui les rend unique : ce nez-bite avec la petite fente au bout , cette dentition de poney ou ces oreilles orientées vers l’espace.
Avec un peu d’expérience, tu sais comment reconnaître une elfe, ses petits détails cosmétiques masquant souvent, pour les idiots et les aveugles, une ligne quasi parfaite, des seins à te mordre la lèvre inférieure. Loin de la pouffina de banlieue ou de la bobo qui a degonflé trop vite et se retrouve avec un cul à étages, l’elfe te bombarde de courbes quasi parfaites, d’un son coïtal émouvant lorsqu’elle communique avec nous, misérables mammifères
C’est ce moment de ta vie, celui auquel tu n’as jamais vraiment pensé. Celui qui vient après les victoires les pleurs les grosses déceptions.
Celui où tout à coup tu te réveilles dans un cauchemar, où tout semble derrière toi, les moments complices, la gaieté les espoirs l’innocence.
Tout s’est éteint sans bruit, lentement, la pandémie, ta vie sexuelle, ton coeur.
Tu chantais dans la douche tu rêvais sur son épaule tu ne pensais à rien. Tu te trouvais belle, bonne même parfois. C’est la chienne de vie qui t’a soudain broyée, tu en ressors les yeux vides avec une envie d’hurler, tu t’es littéralement trainé sur Tinder sans aucune envie sinon celle d’exploiter la misère dans laquelle tu sombres.
Tu te retrouves assez vite au lit avec ce mec, sans envie, le coeur coincé, avec ce putain d’appendice en toi tu gémis pour ne pas vomir.
Reviens à toi sunshine. Ce truc va finir par te tuer.
Les rencontres à Paris c’est rollercoaster quand même… si, un peu. Tu changes un seul petit critère dans ta tête, tiens par exemple : l’âge et te voilà enseveli de quadras à l’appétit féroce boostées par cette dernière poussée d’hormones avant la grande pause …
3 en 1 week-end j’avoue j’ai du être créatif, le plus difficile n’étant pas de mentir mais de créer cet espace temps dédié à chacune d’entre elles. Forger cette douce impression d’exclusivité est un art ancestral. Cela pompe une énergie phénoménale.
J’ai parcouru un triangle presque parfait à travers Paris, la quarantaine, la solitude. Un trio pas si malicieux que ça entre les vies de 3 femmes complètement opposées.
Enfin je dis j ai fait, ça continue aujourd’hui avec la dernière sur la liste, forcément recalée dernière de la classe pour sa voix de baryton et son cul qui je le sais déjà pèse trop lourd sur ma conscience.
Une constante ressort de tout cet empilement de corps et de jolis mots vides : la grosse, la grassouillette a une confiance en elle assez surprenante si elle veut te choper tu y passes, c’est clair net et quasi automatique.
La jolie se rétracte, n’ouvre pas complètement les cuisses avant de longues conversations où l’offre et la demande jouent jouent un rôle crucial, ça se joue serré, très serré, en fonction du week-end, de ses hormones, de la météo et de sa dernière lecture. La moindre copine, pote qui se met en travers et sème le doute et c’est mort, tu as droit au petit sms d’annulation. Les femmes sont comme des fourmis qui gravitent autour d’une glace : ça fond très vite.
Elle utilisera, ou pas, le seul levier qui nous intéresse. C’est amusant de la voir se débattre, presque lutter pour ne pas finir sur le dos, je la fixe calmement, je touche sa main comme pour lui dire : tu craques.. tu sais que tu craques.. allons baiser.
Le pire, vraiment, c’est que ça marche, 9 fois sur 10 sauf grossière erreur de ma part.