Baiser à 40 degrés c’est vraiment nul. Autant baiser une fajita.
Déjà à moins de sortir de la douche, on pue. Ensuite ça colle et au bout de 3 minutes tu ne ressens quasiment plus rien si ce n’est une odeur de latex et de lubrifiant qui brûlent. La dame elle te demande bien sûr de continuer le temps qu’elle raccroche les wagons entre cerveau et clitoris et puis elle est comme les chats qu’elle dit : j’adooooore la chaleur !
Connasse
Rien ne vaut une bonne pipe aux glaçons pendant que tu réfléchis au bénéfice d’une petite langue râpeuse versus un bon gobage de gloutonne qui a été bien éduquée, ou les 2 remarque. Donc l’été je me concentre sur de l’appart climatisé uniquement et crois moi ca demande des efforts de dingue.
Pour commencer ce portrait au ton sournois, imaginez une palette de couleurs ternes, un échantillon si déplaisant à l’oeil nu qu’il vous ôte l’envie même de contempler l’œuvre dans son ensemble.
La garde alternée est le paradis artificiel où se logent toutes les mauvaises raisons de faire un bon compromis. Mentalement, c’est comme apprendre à jongler avec des quilles et une enclume, elles y croient et puis peu à peu s’enfoncent dans un déni total : tout va bien, je vis ma vie de femme, je veux vibrer et m’épanouir. Jusque là rien d’anormal, après tout baiser une semaine sur 2, s’échapper 3 soirs par mois et éventuellement si les astres sont alignés pour le week end ça peut même sembler assez excitant en fait. Ça, c’ est au début.
La voilà collée à son téléphone même pendant que tu lui laboures les fesses, à s’enquérir du bien-être de sa progéniture. Même au delà des 45 ans inutile de trop attendre de cette liberté conditionnelle, elle a signé pour 25 ans vu que ses crétins de gosses seront autonomes vers 30 ans
Donc après t’être copieusement fait chier à construire ta carrière, après les divorces et les notaires, après les crises hormonales de la trentaine alors que tu pourrais ENFIN profiter un peu de la vie, na na nan, garde alternée, planning détaillé collé sur le frigo, agenda d’esclave, spontanéité réduite à néant, course contre ma montre et surtout surtout pas de commentaires hein : tout-va-bien ! Que le cirque continue avec moumoune et ses gosses, son chien, ses chats, ses nains, son abonnement BasicFit, son ex mari qui assume pleinement ses fonctions soit disant (mais qui lui baise tout ce qui bouge je vous rassure) pendant que SuperMaman organise la sortie jambes en l’air du mois avec Jean Daniel de Tinder.
Elle baisera avec compassion comme on va à un massage des pieds, souhaitant juste que ça s’arrête pour dormir et profiter d’un instant pour elle. Elle consentira même à quelques écarts de morale alors que Jean Daniel insiste avec un doigt dans les fesses chose qu’auparavant elle n’aurait pas vraiment tolérée mais là dans ces circonstances à quoi bon lutter, elle serre les dents et fait péniblement connaissance avec le sexe libre hors mariage et hors bienséance familiale, tout un monde nouveau.
La garde alternée c’est la double sentence : retourner dans une cage dorée avec son jumeau mâle lui aussi divorcé et lui aussi avec ses casseroles, donc doublage de points ou finir dans le cycle perpétuel de la baise virtuelle sur Tinder et Bumble. Alors bien sûr, à 30,35 .. allez même 40 ans ça passe encore, on se refait comme on dit mais au delà des 45 je ne vous raconte pas la gueule des vies de ses femmes, clouées à leur piquet, lobotomisées par la fonction suprême de maman en chef, fondues des hanches et du cul, explosees de fatigue, encore plus frustrées de voir leurs copines ‘vraies’ célibataires se faire grinder la tirelire à outrance pendant qu’elles continuent inlassablement leurs devoirs de mère.
Pour un chacal de mon espèce ceci dit c est parfait, le scénario idéal, tu peux enchaîner et combiner 3 ou 4 moumounes au mois, sans qu’elles ne s’en aperçoivent jamais vu la quantité de merde de trucs qu’elles doivent gérer elles seront les dernières à checker ton emploi du temps.
J’ai toujours préféré les relations spontanées, intuitives, instinctives. Hélas ce monde là a sombré dans l’univers certes euphorisant mais si souvent médiocre de la picole. On boit donc pour montrer notre humour, notre aptitude à la rencontre, notre esprit charcuterie.
Une femme qui met 5 critères sur sa fiche Tinder en retiendra au maximum 2.. voir aucun dans la vraie vie, croyez moi c est du vécu, re vécu et re re re re vécu. L’âge : oublié, pas de barbu : oublié, je veux une histoire sérieuse : muhahahaha, celle là je l’adore : oublié, je ne cherche pas de plan cul : bien sûr, reparlons en dans 3 heures avec ta culotte dans la bouche en train de couiner des insanités
Le bar est l’ami du hyène, les terrasses son plus grand terrain de chasse. les défenses naturelles de la femme s’effondrent après quelque verres, les défenses artificielles, elles, sont limitées par le bon sens et celui ci est altéré par l’alcool, le printemps, les hormones (dans cet ordre plus ou moins) Comme l’instinct a majoritairement disparu de notre ADN de citadin, elles perdent tout simplement la notion du : pourquoi. Aussi toutes leurs bonnes résolutions s’évanouissent derrière les vapeurs d’alcool et alors qu’elles gloussent devant les flatteries et les plaisanteries, le hyène se lèche les babines
Mais revenons au sujet, la cible la plus facile, vraiment, si tu es amateur mon brave poulain : la banlieusarde. Mais alors vraiment, ne pas arriver à baiser son quintal de banlieusarde par semaine c’est un peu comme visiter le salon de l’agriculture sans trouver son verre de rouge.
Pourquoi ? Je ne saurais dire, infériorité intellectuelle, méfiance amoindrie, choix si limité que tout y passe ? Alors bon, il te faudra prendre le rer, quoique certaines feront tout le boulot et viendront directement en bas de ta porte (43 % environ dans mon cas hors période de vacances scolaires)
Mais ça en vaut la peine, la banlieusarde, sous son petit air défraichi, sa coupe de cheveux d’une autre époque et son parfum musqué cache de réels atouts, qui peuvent agréablement agrémenter un week end pluvieux. Par exemple elle a faim, puis aussi elle fait du sport, bcp plus de sport que la lavasse de comptoir qui s ‘en tient en général à la définition quasi médicale de non obésité pour se sentir bien, belle et désirable mais qui une fois posée à plat ressemble à une huître tiède.
La banlieusarde a du temps, vu qu’elle s’emmerde copieusement une fois son salon propre, la voilà en chasse prête à démontrer sans honte qu’elle aussi veut sa part de gobe mickey et qu’elle n’est pas la dernière à s’informer sur les dernières tendances en matière de facial.
La banlieusarde enfin, sait recevoir, à l’ancienne, vu que tu t’es tapé 45 minutes de RER elle va généralement te soigner aux petits oignons et si tu as vraiment besoin de compagnie elle peut t’héberger pour le week end, pratique en période sèche où les citadines se laissent pousser les poils en survet chez elle en bouffant comme des gorettes.
C’est vrai je suis faible, faible et lâche. Quand je l’ai croisé près de Palais Royal avec son long manteau masquant un cul si parfait J’ai immédiatement voulu m’enfoncer en elle, pas le temps de parler de s’émoustiller de jouer, parfois tu croises celle ou celui où l’intérêt commun est de s’emboîter. Baiser à jeun avec une inconnue, sans se masquer derrière des rires et de l’alcool est la chose la plus crue, la plus délicieuse.
J’ai reniflé son cou et ses cheveux comme un animal, elle m’a littéralement mangé les lèvres et nous voilà évanouis sur le canapé je regarde son corps parfaitement lisse et cette chatte brune encore béante après un marathon de la baise phénoménal.
La noirceur de ses yeux et de ses cheveux, ce parfum, ces hanches qui t’avalent un peu plus à chaque mouvement. Inoubliable.
La vie étincelle des mamans single du 16ème, désireuses comme tout le monde de se faire ken par de la racaille en gardant leur sac bandoulière L.V par mesure de sécurité
Les meufs 16ème ça existe à Paris, Lyon, Marseille, elles portent le même parfum bien trop épicé, les mêmes marques de dessous Chantelle, les mêmes colliers et la même tonte de schnek : « coquine hygiène » mais pas encore « chaudasse gonzo », je sais, la nuance est subtile.
L’avantage disons le est que leur référentiel est aussi mauvais en cunni qu’en levrette, puis il y a le confort. C’est quand même plus agréable de labourer Maman dans un 3 pièces à Neuilly, avec la porte du petit dernier conçu à 43 ans ouverte, vue sur ses posters spiderman pendant qu’elle gémit bourgeoisement, pour exulter toute cette rage d’hormones qu’elle contient habituellement dans son col roulé et ses bas opaques.
La bourgeoise jouit par de long râles, un peu comme un cerf en rut. Si en plus tu rajoutes les mots cochons dans son oreille elle décolle, un peu comme la grosse qui se sent légère après 45 minutes de zumba.
J’en ai essoré de la metoo de la babouze ‘non à la pilule’ de la semi obèse gainée au max pour faire une première impression qui dure.. c’est quand même autre chose de déjeuner avec Marie Angèle et son jus de goyave.