Garde alternée

Pour commencer ce portrait au ton sournois, imaginez une palette de couleurs ternes, un échantillon si déplaisant à l’oeil nu qu’il vous ôte l’envie même de contempler l’œuvre dans son ensemble.

La garde alternée est le paradis artificiel où se logent toutes les mauvaises raisons de faire un bon compromis. Mentalement, c’est comme apprendre à jongler avec des quilles et une enclume, elles y croient et puis peu à peu s’enfoncent dans un déni total : tout va bien, je vis ma vie de femme, je veux vibrer et m’épanouir. Jusque là rien d’anormal, après tout baiser une semaine sur 2, s’échapper 3 soirs par mois et éventuellement si les astres sont alignés pour le week end ça peut même sembler assez excitant en fait. Ça, c’ est au début.

La voilà collée à son téléphone même pendant que tu lui laboures les fesses, à s’enquérir du bien-être de sa progéniture. Même au delà des 45 ans inutile de trop attendre de cette liberté conditionnelle, elle a signé pour 25 ans vu que ses crétins de gosses seront autonomes vers 30 ans

Donc après t’être copieusement fait chier à construire ta carrière, après les divorces et les notaires, après les crises hormonales de la trentaine alors que tu pourrais ENFIN profiter un peu de la vie, na na nan, garde alternée, planning détaillé collé sur le frigo, agenda d’esclave, spontanéité réduite à néant, course contre ma montre et surtout surtout pas de commentaires hein : tout-va-bien ! Que le cirque continue avec moumoune et ses gosses, son chien, ses chats, ses nains, son abonnement BasicFit, son ex mari qui assume pleinement ses fonctions soit disant (mais qui lui baise tout ce qui bouge je vous rassure) pendant que SuperMaman organise la sortie jambes en l’air du mois avec Jean Daniel de Tinder.

Elle baisera avec compassion comme on va à un massage des pieds, souhaitant juste que ça s’arrête pour dormir et profiter d’un instant pour elle. Elle consentira même à quelques écarts de morale alors que Jean Daniel insiste avec un doigt dans les fesses chose qu’auparavant elle n’aurait pas vraiment tolérée mais là dans ces circonstances à quoi bon lutter, elle serre les dents et fait péniblement connaissance avec le sexe libre hors mariage et hors bienséance familiale, tout un monde nouveau.

La garde alternée c’est la double sentence : retourner dans une cage dorée avec son jumeau mâle lui aussi divorcé et lui aussi avec ses casseroles, donc doublage de points ou finir dans le cycle perpétuel de la baise virtuelle sur Tinder et Bumble. Alors bien sûr, à 30,35 .. allez même 40 ans ça passe encore, on se refait comme on dit mais au delà des 45 je ne vous raconte pas la gueule des vies de ses femmes, clouées à leur piquet, lobotomisées par la fonction suprême de maman en chef, fondues des hanches et du cul, explosees de fatigue, encore plus frustrées de voir leurs copines ‘vraies’ célibataires se faire grinder la tirelire à outrance pendant qu’elles continuent inlassablement leurs devoirs de mère.

Pour un chacal de mon espèce ceci dit c est parfait, le scénario idéal, tu peux enchaîner et combiner 3 ou 4 moumounes au mois, sans qu’elles ne s’en aperçoivent jamais vu la quantité de merde de trucs qu’elles doivent gérer elles seront les dernières à checker ton emploi du temps.

Dans ton bourg

J’ai toujours préféré les relations spontanées, intuitives, instinctives. Hélas ce monde là a sombré dans l’univers certes euphorisant mais si souvent médiocre de la picole. On boit donc pour montrer notre humour, notre aptitude à la rencontre, notre esprit charcuterie.

Une femme qui met 5 critères sur sa fiche Tinder en retiendra au maximum 2.. voir aucun dans la vraie vie, croyez moi c est du vécu, re vécu et re re re re vécu. L’âge : oublié, pas de barbu : oublié, je veux une histoire sérieuse : muhahahaha, celle là je l’adore : oublié, je ne cherche pas de plan cul : bien sûr, reparlons en dans 3 heures avec ta culotte dans la bouche en train de couiner des insanités

Le bar est l’ami du hyène, les terrasses son plus grand terrain de chasse. les défenses naturelles de la femme s’effondrent après quelque verres, les défenses artificielles, elles, sont limitées par le bon sens et celui ci est altéré par l’alcool, le printemps, les hormones (dans cet ordre plus ou moins) Comme l’instinct a majoritairement disparu de notre ADN de citadin, elles perdent tout simplement la notion du : pourquoi. Aussi toutes leurs bonnes résolutions s’évanouissent derrière les vapeurs d’alcool et alors qu’elles gloussent devant les flatteries et les plaisanteries, le hyène se lèche les babines

Mais revenons au sujet, la cible la plus facile, vraiment, si tu es amateur mon brave poulain : la banlieusarde. Mais alors vraiment, ne pas arriver à baiser son quintal de banlieusarde par semaine c’est un peu comme visiter le salon de l’agriculture sans trouver son verre de rouge.

Pourquoi ? Je ne saurais dire, infériorité intellectuelle, méfiance amoindrie, choix si limité que tout y passe ? Alors bon, il te faudra prendre le rer, quoique certaines feront tout le boulot et viendront directement en bas de ta porte (43 % environ dans mon cas hors période de vacances scolaires)

Mais ça en vaut la peine, la banlieusarde, sous son petit air défraichi, sa coupe de cheveux d’une autre époque et son parfum musqué cache de réels atouts, qui peuvent agréablement agrémenter un week end pluvieux. Par exemple elle a faim, puis aussi elle fait du sport, bcp plus de sport que la lavasse de comptoir qui s ‘en tient en général à la définition quasi médicale de non obésité pour se sentir bien, belle et désirable mais qui une fois posée à plat ressemble à une huître tiède.

La banlieusarde a du temps, vu qu’elle s’emmerde copieusement une fois son salon propre, la voilà en chasse prête à démontrer sans honte qu’elle aussi veut sa part de gobe mickey et qu’elle n’est pas la dernière à s’informer sur les dernières tendances en matière de facial.

La banlieusarde enfin, sait recevoir, à l’ancienne, vu que tu t’es tapé 45 minutes de RER elle va généralement te soigner aux petits oignons et si tu as vraiment besoin de compagnie elle peut t’héberger pour le week end, pratique en période sèche où les citadines se laissent pousser les poils en survet chez elle en bouffant comme des gorettes.

D’orient

C’est vrai je suis faible, faible et lâche. Quand je l’ai croisé près de Palais Royal avec son long manteau masquant un cul si parfait J’ai immédiatement voulu m’enfoncer en elle, pas le temps de parler de s’émoustiller de jouer, parfois tu croises celle ou celui où l’intérêt commun est de s’emboîter. Baiser à jeun avec une inconnue, sans se masquer derrière des rires et de l’alcool est la chose la plus crue, la plus délicieuse.

J’ai reniflé son cou et ses cheveux comme un animal, elle m’a littéralement mangé les lèvres et nous voilà évanouis sur le canapé je regarde son corps parfaitement lisse et cette chatte brune encore béante après un marathon de la baise phénoménal.

La noirceur de ses yeux et de ses cheveux, ce parfum, ces hanches qui t’avalent un peu plus à chaque mouvement. Inoubliable.

Merci Paris.

Les Cougars du 16ème

La vie étincelle des mamans single du 16ème, désireuses comme tout le monde de se faire ken par de la racaille en gardant leur sac bandoulière L.V par mesure de sécurité

Les meufs 16ème ça existe à Paris, Lyon, Marseille, elles portent le même parfum bien trop épicé, les mêmes marques de dessous Chantelle, les mêmes colliers et la même tonte de schnek : « coquine hygiène » mais pas encore « chaudasse gonzo », je sais, la nuance est subtile.

L’avantage disons le est que leur référentiel est aussi mauvais en cunni qu’en levrette, puis il y a le confort. C’est quand même plus agréable de labourer Maman dans un 3 pièces à Neuilly, avec la porte du petit dernier conçu à 43 ans ouverte, vue sur ses posters spiderman pendant qu’elle gémit bourgeoisement, pour exulter toute cette rage d’hormones qu’elle contient habituellement dans son col roulé et ses bas opaques.

La bourgeoise jouit par de long râles, un peu comme un cerf en rut. Si en plus tu rajoutes les mots cochons dans son oreille elle décolle, un peu comme la grosse qui se sent légère après 45 minutes de zumba.

J’en ai essoré de la metoo de la babouze ‘non à la pilule’ de la semi obèse gainée au max pour faire une première impression qui dure.. c’est quand même autre chose de déjeuner avec Marie Angèle et son jus de goyave.

Quand je succombe

Pour une ordure sentimentale de mon espèce, tomber nez à nez de manière impromptue sur Galadriel, la reine des Elfes, forcément ça marque.

Elle a de grande oreilles et de grandes dents, pour de vrai, ce petit charme inédit orné de deux grandes oreilles et qui sent le sexe à 10 mètres. Les femmes elfes, conçues pour le plaisir charnel ultime, ont toujours ce mignon défaut qui les rend unique : ce nez-bite avec la petite fente au bout , cette dentition de poney ou ces oreilles orientées vers l’espace.

Avec un peu d’expérience, tu sais comment reconnaître une elfe, ses petits détails cosmétiques masquant souvent, pour les idiots et les aveugles, une ligne quasi parfaite, des seins à te mordre la lèvre inférieure. Loin de la pouffina de banlieue ou de la bobo qui a degonflé trop vite et se retrouve avec un cul à étages, l’elfe te bombarde de courbes quasi parfaites, d’un son coïtal émouvant lorsqu’elle communique avec nous, misérables mammifères

Avalanche

Les rencontres à Paris c’est rollercoaster quand même… si, un peu. Tu changes un seul petit critère dans ta tête, tiens par exemple : l’âge et te voilà enseveli de quadras à l’appétit féroce boostées par cette dernière poussée d’hormones avant la grande pause …

3 en 1 week-end j’avoue j’ai du être créatif, le plus difficile n’étant pas de mentir mais de créer cet espace temps dédié à chacune d’entre elles. Forger cette douce impression d’exclusivité est un art ancestral. Cela pompe une énergie phénoménale.

J’ai parcouru un triangle presque parfait à travers Paris, la quarantaine, la solitude. Un trio pas si malicieux que ça entre les vies de 3 femmes complètement opposées.

Enfin je dis j ai fait, ça continue aujourd’hui avec la dernière sur la liste, forcément recalée dernière de la classe pour sa voix de baryton et son cul qui je le sais déjà pèse trop lourd sur ma conscience.

Une constante ressort de tout cet empilement de corps et de jolis mots vides : la grosse, la grassouillette a une confiance en elle assez surprenante si elle veut te choper tu y passes, c’est clair net et quasi automatique.

La jolie se rétracte, n’ouvre pas complètement les cuisses avant de longues conversations où l’offre et la demande jouent jouent un rôle crucial, ça se joue serré, très serré, en fonction du week-end, de ses hormones, de la météo et de sa dernière lecture. La moindre copine, pote qui se met en travers et sème le doute et c’est mort, tu as droit au petit sms d’annulation. Les femmes sont comme des fourmis qui gravitent autour d’une glace : ça fond très vite.

Elle utilisera, ou pas, le seul levier qui nous intéresse. C’est amusant de la voir se débattre, presque lutter pour ne pas finir sur le dos, je la fixe calmement, je touche sa main comme pour lui dire : tu craques.. tu sais que tu craques.. allons baiser.

Le pire, vraiment, c’est que ça marche, 9 fois sur 10 sauf grossière erreur de ma part.

Moi & la vieille

Elle avait 35 ans quand j’ai lu son blog erotico femme moderne pour la première fois.

35 ans c’est la synthèse des espoirs encore vivants et la parenthèse hormonale pour celles qui commencent sérieusement à vouloir se ranger, adopter un doudou charmant et plus ou moins dans cet ordre : se caser, accoucher, prendre 10 kilos, arrêter le blog, éteindre les lumières du vice

15 ans plus tard.. tu te rends compte : 15 années flinguées entre la cuisine pour 3, les vacances discount, les nouvelles coupes de cheveux de vieille et une série de régimes juste avant le clash, la séparation, hélas cette fois ci pas d’adieu puisqu’il faudra bien ramener la progéniture à leur créateur un week end sur deux

La voilà repartie dans la quête du plaisir, ma vieille a toujours faim, toujours sans capote, dans le même esprit antivax, à quoi bon. Le déni quasi permanent devient presque amusant, elle se sent belle dès qu’un mec lui fourre son appendice au fond de la gorge et lui dit les 3 ou 4 mots qu’elle attend. C’est d’une tristesse accablante, voir la vie pencher vers ce précipice, voir ses courbes qui ont fondu, gommées par 15 années de malbouffe et de malbaise

Je suis désolé, de t’avoir promis des choses auxquelles moi même je ne croyais pas, de t’avoir convaincue, je hais ces moments d ‘euphorie après quelques verres où je raconte n’importe quoi, toujours plus, avec passion et sincérité alors que je sais depuis le début que ni ton cul ni tes joues molles ne me séduiront plus de 2 heures et que demain, je serais parti, je ne répondrais plus, je n’aurais rien à dire pour entretenir vos fameuses sacros-saintes « discussions’de couple. Vous ne comprendrez donc jamais: on ment, on vous ment du soir au matin, de 20 à 70 ans, on vous invente un lexicon complet pour vous flatter et vous rassurer… mais nous avons déja la bite et l’esprit fourrés ailleurs.

Näkt ist schön

Clara

Elle a tout d’une aventure au soleil, qui te brûle la nuque et te sèche la langue. Paris, si on me l’avait décrit comme elle me le montre, je serais venu à 30 ans, dévaster les couples et recevoir ces textos de rupture auxquels je ne répond jamais.

J’aime vos cheveux et ce dédain dans vos regards, vous voir dans le froid donne encore plus envie de baiser au chaud. L’histoire se répète, la monogamie impossible devant ce défilé incessant.

Amie de l’homme

La liberté a un petit son clair quand elle frappe à ta porte. Ta toute petite porte, celle que tu as condamnée il y a des mois, des années, quelques décennies probablement.Non, je ne parle pas de ton passage intime et protégé par la science et les bonnes mœurs, je parle du verrou qui écroule les femmes sur le dos, atténue les positions entre 20 et 40 pour les rendre plus correctes.

Qui a mis le couvercle sur tes pensées vraiment, vraiment hard, celles qui crépitent et te gang-banguent le cerveau, même au bureau, surtout au bureau, même avec les gosses qui crient, surtout avec les gosses qui crient ? Quel homme t’a appris un lexique si pauvre où s’exprime la pudeur plus que l’envie, le devoir du mâle satisfait plutôt que l’explosion de cet instinct indiscipliné qui faisait tant de merveilles ? Qui t’a dit qu’une pipe à genoux était de la soumission, quel genre de conneries a tu fini par avaler dans les magazines écrits par des homos misogynes soit disant amis des femmes  ? Comment, j’ai dit homo ? il ne fallait pas ? il faut dire pédé ? j’ai sincèrement une grande sympathie pour eux, ils sont souvent brillants mais nom de dieu, quand ils parlent des femmes.. pitié…

Le sexe a une façon de bouillir toute particulière, tu peux avoir un goût certain, un talent pour l’arithmétique qui se traduit par un compte en banque bien fourni, une aisance relationnelle et un certain déhanché, tu peux avoir une liste d’amis et des petits talons plein les armoires, avec tout plein de petits habits sexy qui te vont si bien à l’égo, la tisane sera toujours tiède et toi toujours cocue si tu n’accroches pas une fois pour toute ton cœur à la bite de ton homme et ne transforme ton joli prénom dans sa tête en quelque chose qui rime avec lubrifiant, ou bandant, quelque chose dans le genre. Pour ça il faudra abandonner certaines idées et te remettre à fréquenter des hommes qui ont connu un vagin voir 100 en dehors du mariage. Pas évident si tu fais le tour de la question et celui de tes amis…