Rebel Rebel

Nah, no way José, elle n’ira pas sur Tinder. La sauvageonne clamait haut et fort que pour elle c’était la vraie vie, le réel, le feeling, le fameux feeling. Elle voulait vibrer, se sentir désirée, elle rêvait à l’exclusivité. C’est beau la jeunesse, c’est fort.

Ensuite ? Ensuite comme tout le monde, tu passes par la case solitude isolement nutella alcool joints picole et.. voilà : tu es sur Tinder !

Mais attention hein, à ne pas confondre ! Elle y est mais avec 2 photos rock n roll assez floues, une moue qui en dit long sur le mépris du supermarché de la rencontre covid. Elle y est, ok, mais pas vraiment, c’est une rebelle !

Ensuite ? Ensuite elle fait comme tout le monde elle avance ses pions, tombe sur un Hyène comme moi, déverse son lot de messages préventifs et déploie son bouclier anti connard. Je vous l’ai dit : c’est une rebelle !

Ensuite ? Et bien ensuite comme le reste du troupeau, au mauvais moment et sur un malentendu elle commet la faute, elle flanche et se retrouve les genoux derrière les oreilles pendant que Melwin lui laboure les reins en se mordant les lèvres. Mais attention hein, elle reste digne et le lendemain changement d’annonce, là fini les conneries, gros avertissement, on change de ton.

Voilà : c’était une rebelle, qui a combattu le système jusqu’au bout, avec fierté. Bravo. On aime. Surtout continues comme ça.

Darling, it’s time

C’est ce moment de ta vie, celui auquel tu n’as jamais vraiment pensé. Celui qui vient après les victoires les pleurs les grosses déceptions.

Celui où tout à coup tu te réveilles dans un cauchemar, où tout semble derrière toi, les moments complices, la gaieté les espoirs l’innocence.

Tout s’est éteint sans bruit, lentement, la pandémie, ta vie sexuelle, ton coeur.

Tu chantais dans la douche tu rêvais sur son épaule tu ne pensais à rien. Tu te trouvais belle, bonne même parfois. C’est la chienne de vie qui t’a soudain broyée, tu en ressors les yeux vides avec une envie d’hurler, tu t’es littéralement trainé sur Tinder sans aucune envie sinon celle d’exploiter la misère dans laquelle tu sombres.

Tu te retrouves assez vite au lit avec ce mec, sans envie, le coeur coincé, avec ce putain d’appendice en toi tu gémis pour ne pas vomir.

Reviens à toi sunshine. Ce truc va finir par te tuer.

Avalanche

Les rencontres à Paris c’est rollercoaster quand même… si, un peu. Tu changes un seul petit critère dans ta tête, tiens par exemple : l’âge et te voilà enseveli de quadras à l’appétit féroce boostées par cette dernière poussée d’hormones avant la grande pause …

3 en 1 week-end j’avoue j’ai du être créatif, le plus difficile n’étant pas de mentir mais de créer cet espace temps dédié à chacune d’entre elles. Forger cette douce impression d’exclusivité est un art ancestral. Cela pompe une énergie phénoménale.

J’ai parcouru un triangle presque parfait à travers Paris, la quarantaine, la solitude. Un trio pas si malicieux que ça entre les vies de 3 femmes complètement opposées.

Enfin je dis j ai fait, ça continue aujourd’hui avec la dernière sur la liste, forcément recalée dernière de la classe pour sa voix de baryton et son cul qui je le sais déjà pèse trop lourd sur ma conscience.

Une constante ressort de tout cet empilement de corps et de jolis mots vides : la grosse, la grassouillette a une confiance en elle assez surprenante si elle veut te choper tu y passes, c’est clair net et quasi automatique.

La jolie se rétracte, n’ouvre pas complètement les cuisses avant de longues conversations où l’offre et la demande jouent jouent un rôle crucial, ça se joue serré, très serré, en fonction du week-end, de ses hormones, de la météo et de sa dernière lecture. La moindre copine, pote qui se met en travers et sème le doute et c’est mort, tu as droit au petit sms d’annulation. Les femmes sont comme des fourmis qui gravitent autour d’une glace : ça fond très vite.

Elle utilisera, ou pas, le seul levier qui nous intéresse. C’est amusant de la voir se débattre, presque lutter pour ne pas finir sur le dos, je la fixe calmement, je touche sa main comme pour lui dire : tu craques.. tu sais que tu craques.. allons baiser.

Le pire, vraiment, c’est que ça marche, 9 fois sur 10 sauf grossière erreur de ma part.

The Great White Ass

A vos fesses qui remuent puis se serrent, que vous enrobez tendrement au fil des ans, qui remontent et retombent en marchant, en vieillissant aussi.

A vos fesses blanches l’hiver et bicolores l’été, à celles que l’on claque et que l’on vénère.

A vos fesses sportives à vos fesses 2022 trapues mais body positive si ça vous fait du bien. A celles que l’on mesure en un coup d’œil et qui rendent notre bite énorme et à celles au milieu desquelles on se perd et qui s’étalent sur les draps.

Je vous laisse dans ces pensées, j’ai récemment rencontré la perfection des fesses, le graal, le résultat d’un adn parfait, de pas de gosses et de beaucoup de sport, beaucoup moins de nutella et de burgers que toi… soyons honnêtes : je parle du 1% là, pas des tiennes.

Dispense

Tinder fait écho à ce besoin qui nous dévore de croire que tout est possible, à portée de main : des milliers de célibataires, des piles de corps et de sourires en plastique offerts, sous conditions.

Pourtant, la dispense du moindre effort se fait ressentir : méfiance acerbe, échange réduit à des emojis et des mots clés, mensonges grotesques sont devenus les piliers de la rencontre Covid.

La grosse voit dans Tinder un moyen efficace pour masquer son surplus déplaisant, la vieille se met aux filtres qui la rende belle et se flatte l’égo avec tous ces jeunes mâles qui veulent lui cogner le stérilet.

Celle aux gros seins publiera 3 photos de ses gros seins par jour, celle à qui on a dit, un jour, qu’elle avait un cul admirable, va te flasher la rétine avec celui ci etc etc. On réduit l’ampleur du désastre par un déni évident et en l’absence de vraie valeur ajoutée on mise gros sur le visuel le plus vendeur.

On accumule les demandes, on amplifie le niveau d’attente mais même dans cette impasse qui n’a plus aucun goût la femme continuera de recevoir son lot quotidien de messages gratificateurs dont on sait que vous adorez l’effet, qu’elle interprète selon l’humeur : je suis belle / je suis bonne / on me désire. Tout ça se traduit quasi instantanément sur instagram, tiktok et snapchat par des poses et des discours de collégienne attardée

Tout bon prédateur s’appuie sur cette constante : le terrible et inassouvi besoin d’être rassurée, complimentée, gavée de mots, même vides de sens.

Quand tout ceci se finit en facial au petit matin toute seule contemplant l’ironie de la situation. Peut être, peut être un jour la femme se réveillera et apprendra, sinon acceptera comme l’homme, à faire des concessions. D’ici là mesdames, vous ne signez pas pour 1 semaine ou 1 mois, mais 10 ans de Tinder. Bis repetita. A vos masques, a vos désespoirs si palpables.

Moi & la vieille

Elle avait 35 ans quand j’ai lu son blog erotico femme moderne pour la première fois.

35 ans c’est la synthèse des espoirs encore vivants et la parenthèse hormonale pour celles qui commencent sérieusement à vouloir se ranger, adopter un doudou charmant et plus ou moins dans cet ordre : se caser, accoucher, prendre 10 kilos, arrêter le blog, éteindre les lumières du vice

15 ans plus tard.. tu te rends compte : 15 années flinguées entre la cuisine pour 3, les vacances discount, les nouvelles coupes de cheveux de vieille et une série de régimes juste avant le clash, la séparation, hélas cette fois ci pas d’adieu puisqu’il faudra bien ramener la progéniture à leur créateur un week end sur deux

La voilà repartie dans la quête du plaisir, ma vieille a toujours faim, toujours sans capote, dans le même esprit antivax, à quoi bon. Le déni quasi permanent devient presque amusant, elle se sent belle dès qu’un mec lui fourre son appendice au fond de la gorge et lui dit les 3 ou 4 mots qu’elle attend. C’est d’une tristesse accablante, voir la vie pencher vers ce précipice, voir ses courbes qui ont fondu, gommées par 15 années de malbouffe et de malbaise

Je suis désolé, de t’avoir promis des choses auxquelles moi même je ne croyais pas, de t’avoir convaincue, je hais ces moments d ‘euphorie après quelques verres où je raconte n’importe quoi, toujours plus, avec passion et sincérité alors que je sais depuis le début que ni ton cul ni tes joues molles ne me séduiront plus de 2 heures et que demain, je serais parti, je ne répondrais plus, je n’aurais rien à dire pour entretenir vos fameuses sacros-saintes « discussions’de couple. Vous ne comprendrez donc jamais: on ment, on vous ment du soir au matin, de 20 à 70 ans, on vous invente un lexicon complet pour vous flatter et vous rassurer… mais nous avons déja la bite et l’esprit fourrés ailleurs.

Näkt ist schön

La vie ta Mère

Elle est épicière, tatouée, rebelle chiante grande gueule mal épilée mais je l’adore. C’est mon caliméro du dimanche, quand elle ne veut pas partir, quand elle veut jouer, quand elle baisse les armes et se laisse dévorer. N’importe qui pourrait passer dans ses bras mais le monde ne comprend pas, tout le monde ne veut rien dire, la plupart des gens non plus. C’est elle et moi, son cul serré parfait qu’elle cache dans des jeans larges, ses yeux de billes de chat, quand elle ne mord plus elle fond, elle redevient elle même.

Aimer une femme, c’est comprendre toutes ses peurs, tous ces regrets, tout le mal qu’on lui a fait.

Nothing Really Matters

Quand j’écumais les bars jusqu’à m’en pisser dans les bottes je voyais en elles un espoir de raccrocher ma vie à un truc vivant, hélas j’ attirais des scorpions et des mules, des lavasses semi fondues du cerveau dans un maelström émotionnel proche du suicide collectif. Je baisais en me mordant les lèvres et en criant dans ma tête les pires insanités digne d’un gonzo Goodman. Après le coït je regardais tout ce dégoût qui me remontait dans la gorge, mais je restais silencieux. Parfois je baignais dans leur chattes énormes, parlez moi des tailles de bites je vous parlerais de la taille de vos vagins, parfois on s’y perdrait même à 2. Je sais, tu n’as pas envie d’en parler.. et pourtant..

Clara

Elle a tout d’une aventure au soleil, qui te brûle la nuque et te sèche la langue. Paris, si on me l’avait décrit comme elle me le montre, je serais venu à 30 ans, dévaster les couples et recevoir ces textos de rupture auxquels je ne répond jamais.

J’aime vos cheveux et ce dédain dans vos regards, vous voir dans le froid donne encore plus envie de baiser au chaud. L’histoire se répète, la monogamie impossible devant ce défilé incessant.