Je rentre tard mais sobre quand je croise cette ex, de plus en plus moche et vraisemblablement toujours animée des mêmes pensées.
Jusqu’à 40 ans tu ignores l’addition : clopes alcool came medocs tu enfournes tout et te trouves encore attirante, enfin, disons que tes copines t’encouragent. A partir de 45 vraiment j’ai pris peur en croisant ces femmes que je connaissais dans une autre vie. La différence clope / bibine frappe d’un coup, c’est tellement visible et injuste tu te demandes comment c’est possible d’avoir un cul aussi flasque une voix de barman et des dents pourries. La réponse est simple : continuer de croire que tu as 30 ans, que tu es jeune et fraiche et continuer à bien se masser l’égo entre copines.
Ca peut durer vingt ans parfois. Le déni est un excellent produit de beauté.
Baiser à 40 degrés c’est vraiment nul. Autant baiser une fajita.
Déjà à moins de sortir de la douche, on pue. Ensuite ça colle et au bout de 3 minutes tu ne ressens quasiment plus rien si ce n’est une odeur de latex et de lubrifiant qui brûlent. La dame elle te demande bien sûr de continuer le temps qu’elle raccroche les wagons entre cerveau et clitoris et puis elle est comme les chats qu’elle dit : j’adooooore la chaleur !
Connasse
Rien ne vaut une bonne pipe aux glaçons pendant que tu réfléchis au bénéfice d’une petite langue râpeuse versus un bon gobage de gloutonne qui a été bien éduquée, ou les 2 remarque. Donc l’été je me concentre sur de l’appart climatisé uniquement et crois moi ca demande des efforts de dingue.
Pour commencer ce portrait au ton sournois, imaginez une palette de couleurs ternes, un échantillon si déplaisant à l’oeil nu qu’il vous ôte l’envie même de contempler l’œuvre dans son ensemble.
La garde alternée est le paradis artificiel où se logent toutes les mauvaises raisons de faire un bon compromis. Mentalement, c’est comme apprendre à jongler avec des quilles et une enclume, elles y croient et puis peu à peu s’enfoncent dans un déni total : tout va bien, je vis ma vie de femme, je veux vibrer et m’épanouir. Jusque là rien d’anormal, après tout baiser une semaine sur 2, s’échapper 3 soirs par mois et éventuellement si les astres sont alignés pour le week end ça peut même sembler assez excitant en fait. Ça, c’ est au début.
La voilà collée à son téléphone même pendant que tu lui laboures les fesses, à s’enquérir du bien-être de sa progéniture. Même au delà des 45 ans inutile de trop attendre de cette liberté conditionnelle, elle a signé pour 25 ans vu que ses crétins de gosses seront autonomes vers 30 ans
Donc après t’être copieusement fait chier à construire ta carrière, après les divorces et les notaires, après les crises hormonales de la trentaine alors que tu pourrais ENFIN profiter un peu de la vie, na na nan, garde alternée, planning détaillé collé sur le frigo, agenda d’esclave, spontanéité réduite à néant, course contre ma montre et surtout surtout pas de commentaires hein : tout-va-bien ! Que le cirque continue avec moumoune et ses gosses, son chien, ses chats, ses nains, son abonnement BasicFit, son ex mari qui assume pleinement ses fonctions soit disant (mais qui lui baise tout ce qui bouge je vous rassure) pendant que SuperMaman organise la sortie jambes en l’air du mois avec Jean Daniel de Tinder.
Elle baisera avec compassion comme on va à un massage des pieds, souhaitant juste que ça s’arrête pour dormir et profiter d’un instant pour elle. Elle consentira même à quelques écarts de morale alors que Jean Daniel insiste avec un doigt dans les fesses chose qu’auparavant elle n’aurait pas vraiment tolérée mais là dans ces circonstances à quoi bon lutter, elle serre les dents et fait péniblement connaissance avec le sexe libre hors mariage et hors bienséance familiale, tout un monde nouveau.
La garde alternée c’est la double sentence : retourner dans une cage dorée avec son jumeau mâle lui aussi divorcé et lui aussi avec ses casseroles, donc doublage de points ou finir dans le cycle perpétuel de la baise virtuelle sur Tinder et Bumble. Alors bien sûr, à 30,35 .. allez même 40 ans ça passe encore, on se refait comme on dit mais au delà des 45 je ne vous raconte pas la gueule des vies de ses femmes, clouées à leur piquet, lobotomisées par la fonction suprême de maman en chef, fondues des hanches et du cul, explosees de fatigue, encore plus frustrées de voir leurs copines ‘vraies’ célibataires se faire grinder la tirelire à outrance pendant qu’elles continuent inlassablement leurs devoirs de mère.
Pour un chacal de mon espèce ceci dit c est parfait, le scénario idéal, tu peux enchaîner et combiner 3 ou 4 moumounes au mois, sans qu’elles ne s’en aperçoivent jamais vu la quantité de merde de trucs qu’elles doivent gérer elles seront les dernières à checker ton emploi du temps.
La vie étincelle des mamans single du 16ème, désireuses comme tout le monde de se faire ken par de la racaille en gardant leur sac bandoulière L.V par mesure de sécurité
Les meufs 16ème ça existe à Paris, Lyon, Marseille, elles portent le même parfum bien trop épicé, les mêmes marques de dessous Chantelle, les mêmes colliers et la même tonte de schnek : « coquine hygiène » mais pas encore « chaudasse gonzo », je sais, la nuance est subtile.
L’avantage disons le est que leur référentiel est aussi mauvais en cunni qu’en levrette, puis il y a le confort. C’est quand même plus agréable de labourer Maman dans un 3 pièces à Neuilly, avec la porte du petit dernier conçu à 43 ans ouverte, vue sur ses posters spiderman pendant qu’elle gémit bourgeoisement, pour exulter toute cette rage d’hormones qu’elle contient habituellement dans son col roulé et ses bas opaques.
La bourgeoise jouit par de long râles, un peu comme un cerf en rut. Si en plus tu rajoutes les mots cochons dans son oreille elle décolle, un peu comme la grosse qui se sent légère après 45 minutes de zumba.
J’en ai essoré de la metoo de la babouze ‘non à la pilule’ de la semi obèse gainée au max pour faire une première impression qui dure.. c’est quand même autre chose de déjeuner avec Marie Angèle et son jus de goyave.
Pour une ordure sentimentale de mon espèce, tomber nez à nez de manière impromptue sur Galadriel, la reine des Elfes, forcément ça marque.
Elle a de grande oreilles et de grandes dents, pour de vrai, ce petit charme inédit orné de deux grandes oreilles et qui sent le sexe à 10 mètres. Les femmes elfes, conçues pour le plaisir charnel ultime, ont toujours ce mignon défaut qui les rend unique : ce nez-bite avec la petite fente au bout , cette dentition de poney ou ces oreilles orientées vers l’espace.
Avec un peu d’expérience, tu sais comment reconnaître une elfe, ses petits détails cosmétiques masquant souvent, pour les idiots et les aveugles, une ligne quasi parfaite, des seins à te mordre la lèvre inférieure. Loin de la pouffina de banlieue ou de la bobo qui a degonflé trop vite et se retrouve avec un cul à étages, l’elfe te bombarde de courbes quasi parfaites, d’un son coïtal émouvant lorsqu’elle communique avec nous, misérables mammifères
Pianotent, pianotent, les petits cœurs de l’hiver, peau de soie et barbe se griffent, quand nos sexes s’enfilent à la découverte, quand la dérive prend la forme d’un rite qui nous colmate le cœur et nous bande les veines, où les premières palpitations remplissent ce grand vide poétique , où le visuel de tes hanches, de la raie de tes fesses, de tes longues jambes, de l’indicible ouverture des tes lèvres et de tout ce qui peut me faire décoller s’agenouille et s’additionne là devant mes yeux qui demandent que tu te courbes, te plies, que tu nous inspire, que tu déclenches l’overdose.
Mon âme perdue, paumée, nos vies d’hystériques, cet amour volcan qui déborde de nos deux cœurs en exultant tant de bestialité.
A vos fesses qui remuent puis se serrent, que vous enrobez tendrement au fil des ans, qui remontent et retombent en marchant, en vieillissant aussi.
A vos fesses blanches l’hiver et bicolores l’été, à celles que l’on claque et que l’on vénère.
A vos fesses sportives à vos fesses 2022 trapues mais body positive si ça vous fait du bien. A celles que l’on mesure en un coup d’œil et qui rendent notre bite énorme et à celles au milieu desquelles on se perd et qui s’étalent sur les draps.
Je vous laisse dans ces pensées, j’ai récemment rencontré la perfection des fesses, le graal, le résultat d’un adn parfait, de pas de gosses et de beaucoup de sport, beaucoup moins de nutella et de burgers que toi… soyons honnêtes : je parle du 1% là, pas des tiennes.
Tinder fait écho à ce besoin qui nous dévore de croire que tout est possible, à portée de main : des milliers de célibataires, des piles de corps et de sourires en plastique offerts, sous conditions.
Pourtant, la dispense du moindre effort se fait ressentir : méfiance acerbe, échange réduit à des emojis et des mots clés, mensonges grotesques sont devenus les piliers de la rencontre Covid.
La grosse voit dans Tinder un moyen efficace pour masquer son surplus déplaisant, la vieille se met aux filtres qui la rende belle et se flatte l’égo avec tous ces jeunes mâles qui veulent lui cogner le stérilet.
Celle aux gros seins publiera 3 photos de ses gros seins par jour, celle à qui on a dit, un jour, qu’elle avait un cul admirable, va te flasher la rétine avec celui ci etc etc. On réduit l’ampleur du désastre par un déni évident et en l’absence de vraie valeur ajoutée on mise gros sur le visuel le plus vendeur.
On accumule les demandes, on amplifie le niveau d’attente mais même dans cette impasse qui n’a plus aucun goût la femme continuera de recevoir son lot quotidien de messages gratificateurs dont on sait que vous adorez l’effet, qu’elle interprète selon l’humeur : je suis belle / je suis bonne / on me désire. Tout ça se traduit quasi instantanément sur instagram, tiktok et snapchat par des poses et des discours de collégienne attardée
Tout bon prédateur s’appuie sur cette constante : le terrible et inassouvi besoin d’être rassurée, complimentée, gavée de mots, même vides de sens.
Quand tout ceci se finit en facial au petit matin toute seule contemplant l’ironie de la situation. Peut être, peut être un jour la femme se réveillera et apprendra, sinon acceptera comme l’homme, à faire des concessions. D’ici là mesdames, vous ne signez pas pour 1 semaine ou 1 mois, mais 10 ans de Tinder. Bis repetita. A vos masques, a vos désespoirs si palpables.