Après Midi Barbu

Pianotent, pianotent, les petits cœurs de l’hiver, peau de soie et barbe se griffent, quand nos sexes s’enfilent à la découverte, quand la dérive prend la forme d’un rite qui nous colmate le cœur et nous bande les veines, où les premières palpitations remplissent ce grand vide poétique , où le visuel de tes hanches, de la raie de tes fesses, de tes longues jambes, de l’indicible ouverture des tes lèvres et de tout ce qui peut me faire décoller s’agenouille et s’additionne là devant mes yeux qui demandent que tu te courbes, te plies, que tu nous inspire, que tu déclenches l’overdose.

Mon âme perdue, paumée, nos vies d’hystériques, cet amour volcan qui déborde de nos deux cœurs en exultant tant de bestialité.

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