Les rencontres à Paris c’est rollercoaster quand même… si, un peu. Tu changes un seul petit critère dans ta tête, tiens par exemple : l’âge et te voilà enseveli de quadras à l’appétit féroce boostées par cette dernière poussée d’hormones avant la grande pause …
3 en 1 week-end j’avoue j’ai du être créatif, le plus difficile n’étant pas de mentir mais de créer cet espace temps dédié à chacune d’entre elles. Forger cette douce impression d’exclusivité est un art ancestral. Cela pompe une énergie phénoménale.
J’ai parcouru un triangle presque parfait à travers Paris, la quarantaine, la solitude. Un trio pas si malicieux que ça entre les vies de 3 femmes complètement opposées.
Enfin je dis j ai fait, ça continue aujourd’hui avec la dernière sur la liste, forcément recalée dernière de la classe pour sa voix de baryton et son cul qui je le sais déjà pèse trop lourd sur ma conscience.
Une constante ressort de tout cet empilement de corps et de jolis mots vides : la grosse, la grassouillette a une confiance en elle assez surprenante si elle veut te choper tu y passes, c’est clair net et quasi automatique.
La jolie se rétracte, n’ouvre pas complètement les cuisses avant de longues conversations où l’offre et la demande jouent jouent un rôle crucial, ça se joue serré, très serré, en fonction du week-end, de ses hormones, de la météo et de sa dernière lecture. La moindre copine, pote qui se met en travers et sème le doute et c’est mort, tu as droit au petit sms d’annulation. Les femmes sont comme des fourmis qui gravitent autour d’une glace : ça fond très vite.
Elle utilisera, ou pas, le seul levier qui nous intéresse. C’est amusant de la voir se débattre, presque lutter pour ne pas finir sur le dos, je la fixe calmement, je touche sa main comme pour lui dire : tu craques.. tu sais que tu craques.. allons baiser.
Le pire, vraiment, c’est que ça marche, 9 fois sur 10 sauf grossière erreur de ma part.
