L’été colle au goudron. Les dos transpirent, les entrecuisses collent. Le parfum s’en mêle, haussant le trait par des effluves lourdes. Le goudron s’accroche aux semelles des sandales en plastique qui arpentent les rues sales où la merde sèche. Les sandales en plastique crades marchent en haussant les épaules et derrière leurs lunettes miroir et entre ces cuisses déjà trop larges pour un si jeune âge se cache une mauvaise culotte en lycra qui sent fort quand on la retire, tout ça pour divulguer une petite chatte coupe faim bombée et rasée comme un légionnaire.. pour celui qui a la queue assez dure assez longtemps pour en oublier l’odeur de pisse et la moiteur poisseuse dans lequel il va s’enfoncer. Un été blanc au goût amer de chatte sale masqué par un suave parfum jeune et floral, dernier croche patte pour attirer le jeune poulain friand de malbouffe à l’odeur alléchante.
Leurs corps se mélangent, dans une médiocrité futuriste, aucun son réellement n’a de l’importance. Leur amour splashe et cogne sans déclencher de tremblement. Tout se fait dans un décor de Cindirella qui a faim du cul. Un creux au ventre plus tard la queue dure a craché son vernis dans le ventre accueillant de la princesse qui sent de plus en plus fort. L’air de la pièce est irrespirable, la puanteur du mastic humain qui fond et coule le long des fesses en se faufilant jusqu’aux sandales en plastique. Un rire s’échappe, une jeunesse éternelle qui s’ébroue dans une misère atroce. Notre monde de rencontre a cela de magnifique que les animaux ont arrêté de nous imiter, ils n’y arrivent plus…
