La merde que l’on sème on finit toujours par la payer
Tu assumeras toujours les bâtards que tu as largués, nargués et sevrés dans ton sillage
Les donneuses que tu as sous estimé
Le jour où les moutons te laisseront sur le parvis, il ne reste que des bites sur le sol
Et tu apprendras à marcher sur le cul
Tous les rêves ont un prix, même ceux qui commencent en climax et finissent en suture
Tout le monde veut t’inviter, toi le Noël instantané
Le patissier
Tout le monde est prêt à tomber la culotte pour un rail dans les WC
Ta princesse qui se métamorphose en aspirateur
Toi qui croyait qu’elle n’aimait pas la sodomie
Toute la génération de quadras débranchés, la génération Goldman, Goldorak et Château Dragon,
Toute la panoplie du Pays de Candy
On a tous arrêté de rêver au bonheur et de voyager dans l’espace
On débattait transfert de foutre en s’envoyant de la THC coupée au pneu de scooter
En perçant les tympans de ceux qui n’entendaient plus les paroles de ceux à qui on avait coupé la langue au Gillette une seule lame parce qu’ils causaient trop
On se faisait les narines à la techno, l’acid house ou le pogo,
on survolait l’atmosphère à trente berges des années 70
Les leçons de la génération Hippie avaient été digérées de travers, chiées à l’horizontale sur un miroir tout rond
Comme les culs en chaîne et la quête de tétons toujours plus sucrés, plus juteux
Un prêt à taux variable sur notre avenir et les mandales à taux fixe
Jusque là tout allait bien, je m’étais calmé
Jusqu’à qu’un énième connard perché au sommet géo-stationnaire sur l’orbite de CocoLand ne vienne te pisser sur les bottes.
La merde que l’on sème on finit toujours par la payer
Tu assumeras toujours les bâtards que tu as largués, nargués et sevrés dans ton sillage
Les donneuses que tu as sous estimé
Et tu apprendras à marcher sur le cul
