Alice, Vagin Jetable

L’homme est délicat et pourtant l’Homme est aveugle.
Le Mâle hétéro n’aime pas l’idée qu’on lui fourre du sperme dans la bouche ou celle d’avoir un arrière goût de bite d’un inconnu au fond de la bouche. L’homme aime posséder, pense posséder. Quel ignorant :  Un singe qui pourrait manger sa propre merde si on lui injectait les bonnes hormones.
Tout ce qui compte dans notre petit monde à deux boules et 3 trous c’est c’est que ça soit ton tour de fourrer Alice. Alors que vient (enfin) celui ci voilà que tu nous fait un blackout total, oublié, balayé le passé d’Alice, Alice devient un joli bonbon tout pur, tout rose juste sorti du papier : Magie du déni, spectre hallucinogène des hormones qui te rendent totalement débile.
Tu ignores le fond des culottes jaunies sous la mouille et la pisse. Tu les verras plus tard, dans sa salle de bain, ou bien le jour où finalement Alice sentira vraiment le foin mouillé. Tu te rendras compte peu à peu à quel point la testostérone te faisait voir les choses différemment, hélas l’effet ne dure pas, car plus rien n’aurait de goût si cela avait tout le temps le même goût, d’où les pulsions, la fièvre qui monte, la vision altérée dans les premiers moments, candides, où tu sens enfin ta queue dans son boyau.
Te souviens tu ? quand tu as rencontré Alice, tu sais, cette première soirée chez elle ? Repenses y car il y avait surement encore mon sperme sur ses draps où tu te frottais avec tant de fierté. Dans la poubelle il y avait encore le morceau de sopalin trempé avec lequel je lui ai essuyé le visage. Dans le petit tiroir juste à côté de son joli lit si le tube de lubrifiant est à moitié vide, ce n’est pas le travail d’un petit ange mais celui de ma queue qui lui a labouré les fesses pendant des mois, les traces sur ses fesses sont un souvenir de la dernière grosse fessée qu’elle a reçue, j’ai la vidéo si tu as envie de te faire un peu plus mal ou, sait on jamais, si tu es vraiment un pervers : le genre à lui demander de te dire les mêmes mots qu’elle disaient à son ex pendant que tu lui gicles sur le visage. Alors, toujours aussi séduit mon joli et fier petit babouin ?
Elle a du te raconter ce qu’il fallait, ou pas, pour flatter ton égo et te faire croire que tu étais  » l’élu  » : une sorte de privilégié parmi les singes.
Tu ignores que sa fente humide qui te fascine et dans laquelle tu colles ta langue bien jusqu’au fond a vu plus de bites et de coulées de sperme chaud que tu n’as regardé de vidéos sur Youporn. Tu penses que le temps reconstruit les muqueuses ? Que ce vagin que tu lèches est aussi rose, pur et frais que tu aimes le croire ? qu’il existe un savon magique qui nettoie l’intérieur souillé de ta princesse ? Lècherais tu un steak dans une boucherie si j’avais éjaculé dessus ? Embrasserais tu un chien qui se lèche les couilles ? Je sais je sais tout celà est bien vulgaire, où est l’amour le désir et la romance dans tout ça ? Sincèrement & avec un regard réaliste : nulle part…
Princesse Alice que tu aimes si fort t’embrasse fougueusement. Imagines combien de fois ma bite est entrée par là, juste avant de lui rentrer dans les fesses.. et puis juste après aussi. La mienne et la colonie de bites qu’elle a vu défiler en presque 15 ans de petit train. Le temps passe et semble nettoyer tous les pêchés d’Alice, mais au fond de son vagin accueillant dorment des cadavres comme l’on en trouve au fond de vieux puits sombres.

Il y a bien des démons cachés dans le linge sale d’Alice. Mais oublions, c’est mieux, les chattes se lavent et les mémoires se rincent. Alice ne veut surtout pas se sentir sale, elle veut oublier, ou alors juste pour toi, mais tu es le numéro combien déjà ? Ca devient de plus en plus difficile avec l’âge mais les femmes ont ce talent incroyable de masquer l’odeur et le (dé)goût de la viande rance, celle sur laquelle se sont déjà précipités la moitié des charognards qui hanteront tes cauchemars, une fois que tu seras accro et bien jaloux. Ça lui plaira certainement, mission accomplie pour elle, elle t’a rendu jaloux avec un morceau de viande mouillée qui s’est déjà fait mâcher par la moitié des macaques que tu croises en terrasse.
Ternie à jamais l’image de la princesse pure et toute à toi.
Alice est jetable, renouvelable, lavable, tu consommes avidement les orifices les plus demandées de son petit corps, c’est un sex toy en leasing qui parle : le paradis. Désolé petit homme, tu viens bien tard si tu voulais goûter au paradis vierge. Alice c’est le supermarché de la bite : elle en stocke depuis 3 décennies. Moi je bouffe des charognes et j’encule des personnages fictifs qui défilent dans ma pauvre vie, j’ai parfois les larmes aux yeux en les voyant craquer, vriller et s’abandonner alors que mes pensées sont déjà ailleurs, dans une autre.
Mais ce qui compte après tout c’est de penser à autre chose, d’oublier ce petit goût amer sous la langue et ces images d’Alice qui te noircissent l’âme et te rendent fou, jaloux, haineux. Profites de ton aveuglement temporaire, le temps béni où tu te sens comme un roi qui pénètre une reine. Quand les masques tomberont tu sentiras ce gout de champignon amer au fond d’Alice, tu verras tous ces petits défauts,  la laideur d’un corps abusé, souillé, contaminé aux orifices dilatés, périmés qui dégoulinent. Enjoy ton morceau de viande. Elle s’appelle Alice. Elle est jetable, comme toutes les autres. Le Paradis Perdu réincarné en femme demande une telle dose d’innocence que si tu croques dans le fruit tu n’oseras plus jamais la sodomiser, quel dommage.

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