Ton Commerce m’épuise

Dans son con ouvert comme une citerne rose géante, rasée mais jamais rassasiée, encrassée mais jamais remplie. La femme benne recharge ses batteries et décharge celle des autres. La partie solitaire de mon ver s’enfouit en elle, pour la remplir, vu de près cela ressemble à de la chirurgie. Je me lasse des corps qui s’empilent dans mon agenda, je me refuse le plaisir car elles ne méritent que les dix premiers centimètres de ma queue qui en fait quinze, seize les jours de gloire.
A quoi bon aller plus loin dans une cavité sombre, poisseuse et infectieuse. Je croise un ange élevé au soleil et ne répond pas à ses baisers ni à ses yeux noirs de démon. Mille hommes changerait de religion pour elle et moi bloqué dans ma marche arrière je l’attire vers une terrasse glissante. Elle aussi ne fera pas attention aux coussins décolorés qui ont essuyé tant de culs avant d’être lavés à l’eau du ciel. Elles ne demandent plus mais implorent mon sperme, les dix derniers amants ayant giclé en elles deviennent pâles et communs.
La mort des chiffres a commencé juste avant la 400ème, pour qui j’avais une certaine affection, jour de fête oblige. cette grande muette a encaissé mon épine en écoutant mes râles simulés, s’est lavé la bouche avant de sortir et m’a déclaré plus tard, devant un commerce, épuisée, qu’elle souhaitait reprendre nos allers retours caméra à l’épaule. Elle a tout compris de cette peste du voyeur qui me ronge.

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